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COLLECTIF ADN

CIVIL ET MILITAIRE DANS UN BATEAU
 

 

« Lorsque le CO2 dégagé par chaque avion de combat Rafale (2.200 litres de carburant par heure de vol) sera perçu comme une bombe à retardement, on se rappellera que le carburant le moins cher est celui qu’on ne consomme pas. Et que la guerre la plus écolo est celle qu’on ne livre pas. »

Ben CRAMER

 
 
# MENU CIVIL ET MILITAIRE  

CIVIL ET MILITAIRE - IL FAUT S'OPPOSER AUX DEUX
INTERPELLATION DES GROUPES
MACRON AU CREUSOT
MACRON ET LE NUCLÉAIRE
LE COÛT DES ARMES ATOMIQUES
ZAPORIJJIA
HIROSHIMA
L'IMPASSE DU NUCLÉAIRE
ÉTAT DES STOCKS
DÉPENSES DE DÉFENSE
MOMENT DE DÉTENTE
 
# CIVIL ET MILITAIRE - IL FAUT S'OPPOSER AUX DEUX MENU

 

Nucléaire civil et nucléaire militaire

Il faut s'opposer aux deux !


En France, Macron l’a dit : « sans nucléaire civil pas de nucléaire militaire et sans nucléaire miilitaire pas de nucléaire civil ».
Le mouvement antinucléaire n’avait pas attendu l’adepte du « en même temps » pour faire le lien entre le nucléaire civil et le nucléaire militaire. Des raisons historiques l’expliquent très bien : production du plutonium pour la bombe, culte de la soi-disant « toute puissance » pour rentrer dans la cour des grands, fuite en avant dans la démesure et la grande entreprise de prédation. 

Sans nucléaire civil pas de nucléaire militaire et inversement. Il faut donc se débarrasser des deux.

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la suite
 
# INTERPELLATION DES GROUPES MENU

 

Double opposition

 

Le 8 août 1945, deux jours après l’explosion de la bombe atomique sur Hiroshima, un jour avant qu’une seconde bombe ne soit lancée sur Nagasaki, Albert Camus écrivait dans Combat :

« La civilisation mécanique vient de parvenir à son dernier degré de sauvagerie. (…) Déjà, on ne respirait pas facilement dans un monde torturé. Voici qu’une angoisse nouvelle nous est proposée, qui a toutes les chances d’être définitive. (…) Devant les perspectives terrifiantes qui s’ouvrent à l’humanité, nous percevons encore mieux que la paix est le seul combat qui vaille d’être mené. Ce n’est plus une prière, mais un ordre qui doit monter des peuples vers les gouvernements, l’ordre de choisir définitivement entre l’enfer et la raison ».

L’opposition française au nucléaire avait alors sa voix,
et pas n’importe laquelle ! (...)

Certains groupes d'opposants au nucléaire militaire ont estimé que le lien avec l'atome civil était rompu ou pouvait l'être, et que les deux problématiques seraient utilement disjointes. Or avec son récent discours du Creusot, le 8 décembre 2020, le président de la République vient de leur infliger un démenti cinglant et de remettre sans ambiguïté les pendules à l'heure. En effet, nous a-t-il dit : « De ce point de vue, et vous le savez parfaitement ici, opposer nucléaire civil et nucléaire militaire en termes de production comme, en termes d'ailleurs de recherche, n'a pas de sens pour un pays comme le nôtre. (...) L’un ne va pas sans l'autre. Sans nucléaire civil, pas de nucléaire militaire, sans nucléaire militaire, pas de nucléaire civil. »

L'imbrication absolue entre les deux filières ayant maintenant été très explicitement confirmée
au plus haut niveau de l'État français, nous ne comprendrions pas qu’elles puissent encore être dissociées, voire opposées, dans les discours militants.

DE CE FAIT :
nous appelons toutes les composantes de l’opposition aux différentes facettes
de l'industrie nucléaire à des discussions en vue de démarches concertées ;
nous vous proposons, pour commencer, de faire explicitement et publiquement
connaître votre opposition à l'atome sous son double aspect militaire et électro­nucléaire à
l’occasion du triste anniversaire du début de la catastrophe de Fukushima, le 11 mars prochain.

Voir notre LETTRE D'INTERPELLATION - en version texte

 
# MACRON AU CREUSOT MENU

 

Suite à la visite de Macron au Creusot

Le Collectif ADN réagit à la visite du Président Macron et de sa ministre de l'écologie au Creusot

Mardi 8 décembre 2020, le Président et chef de guerre Macron était au Creusot pour soutenir l’industrie nucléaire militaro-civile.

Pour lui, peu importe le prix à payer, les graves menaces et les dégâts pour la population mais aussi pour les nombreux salariés qui en assurent le fonctionnement, tout particulièrement lorsqu’ils sont sous-traitants !

Macron a besoin du nucléaire !

Cette visite au Creusot n’est qu’une nouvelle manifestation ostentatoire de soutien du représentant de l’État nucléariste français à cette industrie de destructions massives. Ce n’est pas un hasard si elle intervient à un moment décisif pour la survie de cette industrie, dont les « fleurons » EDF et Orano sont en quasi-faillite, dont la restructuration n’est qu’une énième manœuvre de sauvetage à l’aide de subventions publiques massives, ce que la Commission Européenne a bien remarqué et ne peut accepter.

Avec les annonces du Président en visite à l’usine Framatome du Creusot, désormais filiale d’EDF suite à la faillite d’Areva, il devient clair qu’EDF est un fabricant de matériel militaire. Est-ce bien la vocation d’une entreprise dont les dirigeants et les syndicats de salariés prétendent qu’elle assure un service public ? La Commission Européenne va-t-elle accepter un plan de sauvetage d’un industriel de l’armement dans le cadre du plan de relance ? (...)

Lire le Communiqué d'ADN

 

 

 
# MACRON ET LE NUCLÉAIRE MENU

Emmanuel Macron enlise la France
dans un retour au « monde nucléaire d’avant »

par le MAN, Mouvement pour une alternative non-violente, (déc. 2020)

« Dans un discours parfois ambigu Emmanuel Macron a cependant énoncé une vérité : « Sans nucléaire civil, pas de nucléaire militaire ; sans nucléaire militaire, pas de nucléaire civil ». Il a ainsi reconnu l’interdépendance entre la production d’électricité par les centrales nucléaires et la possession de la bombe atomique par la France... Ne pas vouloir sortir de ce cycle vicieux c’est exprimer des convictions qui font apparaître notre Président comme un homme invitant à "regarder loin" vers… le passé ! Le MAN (Mouvement pour une Alternative Non-violente) demande à chaque citoyen de se poser lucidement cette question : Le nucléaire est-il en France un tabou intangible au point d’en faire une religion d’État ? »

 

Les contre-vérités
de Macron sur le nucléaire

par Reporterre (déc. 2020)

Interrogé le 4 déc. par le média Brut, puis le 8 déc. au Creusot, Emmanuel Macron a multiplié les déclarations d’amour à la filière nucléaire française. À grand renfort de contre-vérités.

 
# LE COÛT DES ARMES ATOMIQUES MENU

Le coût des armes nucléaires
par ICAN (juin 2021)

En 2020, les neuf États possédants l’arme nucléaire – États-Unis, Russie, Royaume-Uni, France, Chine, Inde, Pakistan, Israël et République populaire démocratique de Corée (Corée du Nord) – ont dépensé plus de 60 milliards € (72,6 mds $) dans leur arsenaux, soit plus de 113 900 € (137 000 $) par minute. Une augmentation de 1,16 mds €  par rapport à l’année 2019, et ceci malgré la crise du COVID-19. Ces données ressortent du rapport de ICAN.

Voir
le rapport
d'ICAN

Rapport 2022 du SIPRI
Armements, Désarmement et Sécurité Internationale

Après 35 ans de déclin, le nombre d'armes nucléaires dans le monde va repartir à la hausse lors de la prochaine décennie selon un rapport publié le 13 juin par The Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI). La guerre en Ukraine s'est traduite par plusieurs références explicites du président russe Vladimir Poutine à l'usage de l'arme atomique. Certains pays, comme la Chine et le Royaume-Uni, mènent des plans de modernisation ou de développement de leurs arsenaux, indique l'institut.

Le résumé en anglais du rapport du SIPRI est à télécharger en cliquant sur l'image ci-contre :

Lire ici le communiqué de presse du SIPRI en français : https://www.sipri.org/sites/default/files/2022-06/2022_wnf_pr_fre.pdf

 

 
FRANCE 24, le 13 juin 2022

 

 
# ZAPORIJJIA MENU

 

L’improbable et l’imprévu
À propos des centrales nucléaires en temps de guerre

par Aurélien Gabriel COHEN et  Bérengère BOSSARD pour la revue Terrestre (24 mars 2022)

Et si avec la guerre en Ukraine, le nucléaire vivait une épreuve de vérité décisive ?

Cette technologie a été conçue pour être développée dans un temps de paix et de stabilité sociale.

Or, l'évènement ukrainien souligne qu'un tel postulat est non seulement illusoire, mais moralement inconséquent.

L'imprévisibilité historique nous oblige à réexaminer les conditions de possibilité du nucléaire.


La centrale nucléaire de Zaporijjia en Ukraine

Les centrales nucléaires se retrouvent au beau milieu d’imprévus en cours et d’autres encore à venir. Dès lors, l’inconséquence atomique — dont de nouvelles conséquences potentielles se précisent chaque jour un peu plus à Zaporijjia, à Tchernobyl et ailleurs, dans le sillage de l’armée russe — est une raison suffisante pour continuer à combattre le développement du nucléaire de toutes nos forces et sous toutes ses formes.

Jamais la sûreté et sa gestion probabiliste du risque ne seront en mesure de faire totalement face à l’improbable et encore moins à l’imprévu, c’est-à-dire à l’improbabilisable. Or, l’imprévu atomique, ce n’est rien d’autre que la possibilité d’une catastrophe absolue, d’une insécurité totale face à laquelle toute préparation est dérisoire. C’est en cela aussi que l’imprévu ukrainien nous oblige. Il nous oblige à lutter résolument contre le nucléaire et son monde, ici, maintenant, partout. Zaporijjia, elle, est déjà partout.

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Nouvelles alertes à la centrale nucléaire de Zaporijjia

par la CRIIRAD (8 août 2022)
> suivi de la situation en Ukraine

Le site de la centrale nucléaire de Zaporijjia a été bombardé le vendredi 5 août, en début d’après-midi, puis à nouveau dans la nuit de samedi à dimanche. Dans un communiqué du 6 août, le directeur général de l'Agence Internationale de l’Énergie Atomique (AIEA) s’est dit « extrêmement préoccupé », alertant sur un « risque très réel d'une catastrophe nucléaire ». À ce jour, toutefois, le pire a été évité et aucun rejet radioactif incontrôlé n’a été signalé.

Lire le communiqué

 

Ukraine : le retour du péril nucléaire ?

par France Culture (9 août 2022), avec Jean-Paul Paloméros et Teva Meyer

Alors que la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijia, sous contrôle russe, a essuyé plusieurs tirs sur ses infrastructures ce week-end, la question de la sûreté nucléaire de la région alerte plus que jamais la communauté internationale. Quels sont les risques ?

Écouter cette émission

 

 
Zaporijjia hors de contrôle, France 24, le 25 juillet 2022,
par Ludovic DE FOUCAUD et Gulliver CRAGG

 

Que faire en cas de catastrophe nucléaire ?

« Comprendre les retombées radioactives » par la CRIIRAD

L’accident nucléaire majeur a d’abord été présenté par les autorités comme impossible, puis hautement improbable. Les catastrophes de Tchernobyl, puis de Fukushima ont conduit les Etats à préparer des plans d’urgence. Pour la population, ils se résument souvent à suivre les consignes qui seront données sans que celles-ci soient expliquées.

L’objectif des fiches pédagogiques « Comprendre les retombées radioactives », conçues par le laboratoire de la CRIIRAD avec le soutien de la Ville de Genève, est de permettre au grand public de s’approprier les notions théoriques et pratiques nécessaires à la bonne compréhension des phénomènes en jeu. Cela peut s’avérer extrêmement utile pour éviter des comportements à risque et, le cas échéant, pour améliorer le niveau de protection à l’échelle individuelle par la mise en œuvre de mesures de protections complémentaires aux mesures collectives que pourraient déployer les autorités.

Lire les recommandations de la CRIIRAD
 

 


« Duck and Cover », U.S. Federal Civil Defense Administration, New York, 1951

   

 
# HIROSHIMA MENU

L'Homme d'Hiroshima

Le Chant du Monde, la merveilleuse suite de tapisseries réalisée par Jean Lurçat entre 1957 et 1965, a été exposé en 1999 dans la ville d’Hiroshima au Japon. Apocalypse des temps modernes, cette œuvre, tout au long des 10 éléments tissés qui la constitue, dénonce les dangers encourus face à la grande menace de la guerre nucléaire, et célèbre l’Homme en gloire dans la Paix.

Hiroshima - le 6 août 1945

Cependant, il y a eu Hiroshima...
La folie s'est déjà manifestée à deux reprises...

Hiroshima, Nagasaki...
L'homme d'Hiroshima a été brûlé, dépouillé, vidé par la bombe... Mais avec lui, ce sont toutes nos raisons de vivre qui ont été saccagées.
La bombe n'épargne aucune idéologie, aucun système...
Elle anéantit toutes les pensées de l'homme, tout le patrimoine culturel commun...
À nouveau, les bibliothèques d'Alexandrie flambent et s'anéantissent...
Mais cette fois-ci, c'est un enlisement général...

Éluard a écrit un jour : « ...Je veux savoir
d'où je pars pour conserver tant d'espoir... »
Eh bien ! c'est ça... Nous partons d'ici.
Nous partons de cette horrible menace.
Seulement, tout de même, si cette bon dieu de bombe tombait, le monde paierait un tribut épouvantable.
On reculerait de plusieurs milliers d'années...
Il faut que les gens le sachent...

Jean Lurçat

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L'Homme d'Hiroshima, 1957
4,
43 x 2,92 m - Atelier Tabard, Aubusson © Adagp 2016

« Hiroshima est partout »

« Avoir raison avec Günther ANDERS », France culture, le 9 août 2023 - série de 5 émissions

Günther Anders, de 1945 à sa mort, n’eut de cesse de revenir au sujet de la bombe atomique dans sa pensée mais aussi dans ses engagements militants : “Ce combat est notre destin”, écrivait-il ainsi dans Hiroshima est partout.

Écoutez ces émissions

Les rédacteurs en chef de revues médicales
se mobilisent contre la menace d’une guerre nucléaire

Moheb Costandi, Univadis, 11 août 2023

Un éditorial publié simultanément récemment dans plusieurs revues exhorte les professionnels de la santé à faire ce qu’ils peuvent pour réduire le risque de guerre nucléaire et abolir les armes nucléaires. « Une guerre nucléaire à grande échelle entre les États-Unis et la Russie pourrait tuer 200 millions de personnes ou plus à court terme », écrivent les rédacteurs en chef de revues médicales de premier plan, « et potentiellement provoquer un “hiver nucléaire” mondial qui pourrait tuer 5 à 6 milliards de personnes, menaçant ainsi la survie de l’humanité. »

« Le danger est grand et ne cesse de croître », poursuit l’éditorial. « Les États dotés d’armes nucléaires doivent éliminer leurs arsenaux nucléaires avant qu’ils ne nous éliminent… Nous devons à nouveau relever ce défi et en faire une priorité urgente, en travaillant avec une vigueur renouvelée à la réduction des risques de guerre nucléaire et à l’élimination des armes nucléaires. »

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GRANDE MUETTE ... ET DIALOGUE DE SOURDS
 
# L'IMPASSE DU NUCLÉAIRE MENU

Le nucléaire conduit la France
dans une impasse

par Corinne LEPAGE, Reporterre (déc. 2020)

Le président de la République a très récemment affirmé qu’il avait besoin du nucléaire. C’est possible mais la France, elle, doit faire en sorte de ne plus en avoir besoin, et ce pour une série de raisons, qui sont d’abord d’ordre financier et économique.

 

 

Le lien entre le nucléaire civil et militaire
par Jean-Luc PASQUINET (fév. 2021)

Une industrie qui ne croît plus finit par mourir ou alors elle doit se restructurer pour ne pas sombrer. Et l’état nucléariste français a besoin de cette industrie pour continuer à développer des armes atomiques et des sous-marins atomiques. EDF a aussi besoin de cette industrie pour construire les composants nécessaires à la maintenance des réacteurs existants qu’elle compte faire fonctionner le plus longtemps possible à moindre coût.

 

Hugues Aufray
« Combien de temps » (Bob Dylan)
 
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